Ma fille Maïthé m’écrivait ce matin, à la suite de la lecture de mon texte Ah! ce Gilles!, pour émettre un doute sur mon interprétation des paroles de Fred Pellerin lorqu’il a dit avoir besoin de croire que les chansons peuvent changer le monde ou tout au moins « en penser les noirceurs ». N’était-ce pas plutôt «panser les noirceurs »? Elle a raison. Je l’ai constaté à la lecture du Devoir qui publiait ce matin le magnifique texte de Fred. Alors, j’ai corrigé mon erreur, encore que je me dise que penser les noirceurs, c’est-à-dire les laisser être en soi, est peut-être aussi une façon de les panser…