À travers l’écoute du livre audio Les derniers jours de nos pères de Joël Dicker, j’ai découvert un pan fascinant de l’histoire que je connaissais peu : le Special Operations Executive (SOE), cette organisation britannique secrète de la Seconde Guerre mondiale. Comprendre le recrutement, la formation et les coulisses de ses opérations clandestines des jeunes agents m’a captivé. Il est ici question de jeunes Français, qui soutiendront la Résistance française, en fournissant armes, explosifs, formation et coordination. Ce contexte historique est un véritable atout du roman, offrant un éclairage unique sur les sacrifices et les dilemmes auxquels ces agents étaient confrontés.
Un autre aspect fort du livre est le développement des personnages. Dicker parvient à donner de la profondeur à plusieurs d’entre eux, ce qui les rend attachants et humains. Au fil des (nombreux) chapitres, on s’investit émotionnellement dans leurs parcours, leurs relations, leurs doutes et leurs espoirs. Leur solidarité aussi est touchante.
Cependant, j’ai trouvé que l’intrigue mettait du temps à véritablement décoller. Le début du livre, bien qu’intéressant, est plus lent, axé sur l’introduction des personnages et leurs débuts dans le SOE. Un autre point m’a moins convaincu : à plusieurs reprises, j’ai eu l’impression que l’auteur insistait sur les mêmes aspects, m’agaçant légèrement à certains moments. Cela dit, Dicker nous livre un excellement enchevêtrement de destins, une intrigue non prévisible, mais réaliste, à l’instar d’autres de ses œuvres, notamment le reconnu La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert.
En somme, Les derniers jours de nos pères est un roman enrichissant, surtout pour mettre en lumière cet aspect historique et le courage des personnages, même si l’intrigue pourrait être plus vivante au début. Il s’agit du premier roman de Dicker.
L’image à la une provient du site Web du National Army Museum, © IWM (HU 57107)
Écouté via Ma Biblio à moi
Au bonheur des mots 
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