Le plongeur raconte l’histoire d’un jeune homme de 19 ans, étudiant en graphisme à Montréal, qui s’enfonce dans la dépendance au jeu. Acculé par les dettes et incapable d’en parler, il décroche un poste de plongeur dans un restaurant, un univers où la pression est constante, mais où il trouve aussi une forme de refuge. Entre les nuits sans sommeil, les services infernaux et la spirale du jeu compulsif, on suit sa descente aux enfers, entre adrénaline et désespoir. Largement autobiographique, c’est le premier roman de Stéphane Larue.
Écouté sur Ohdio, j’ai trouvé ce roman incroyablement immersif. L’écriture est nerveuse, précise, comme la narration. On ressent chaque moment de tension, que ce soit dans le jeu ou dans la cuisine, ou même dans un show de heavy métal. Ayant travaillé quelques années comme serveuse, j’ai reconnu les rushs en restauration incroyablement bien décrits par Stéphane Larue. On s’y croirait vraiment ! La frénésie, la pression, cette sensation que tout peut basculer si un élément cloche… C’est exactement ça. Et quand ça ne roule pas bien, c’est vraiment l’enfer. Vous ne verrez plus les restaurants de la même façon!
Et cette dépendance au jeu… quel engrenage de m… C’est dur de le voir s’enfoncer, incapable de demander de l’aide, et de ressentir avec lui cette solitude et cette honte qui l’isolent encore plus.
C’est un livre sombre, parfois étouffant, mais qui n’est jamais complètement désespéré. Derrière l’addiction et la solitude, il y a des liens humains forts, un toujours un désir de rédemption qui empêche le récit de sombrer totalement. Une lecture intense, marquante.
Extrait:
Je regarderai le film sorti en 2023 très bientôt.
Prix des libraires du Québec, prix Senghor du premier roman francophone, prix du premier roman d’Amazon Canada et finaliste pour le Prix du Gouverneur général et le Prix littéraire des collégiens.
Au bonheur des mots 
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