Amateure que je suis de romans policiers, Le silence des pélicans a beaucoup égayé mon travail d’aiguille.

Le fond de l’histoire est sordide et complexe. Tout ce que je peux vous dire pour ne pas trop divulgâcher l’intrigue, c’est qu’une enquête est mise en branle par la mort d’une jeune femme victime d’un délit de fuite. La mort d’avère suspecte. Puis, d’autres macchabées, sans lien apparent. Et deux inspecteurs absolument improbables. Et là réside tout le plaisir de cette écoute. D’abord, l’inspecteur en charge de l’enquête — Bonneau — que tout le monde déteste. Non seulement d’un caractère de chien, Bonneau est d’une bêtise absolue. Son patron cherche désespérément un moyen de le pousser à la retraite, et, pour ce faire, il lui adjoint un jeune blanc-bec, Lamouche, un policier fendant et indiscipliné. Or Lamouche se révèle fine mouche (excusez le cliché 😉) et mène l’investigation de main de maître.
L’intrigue est complexe et chaque développement nous en dévoile les liens. La personnalité des protagonistes n’est pas très élaborée, mais on s’attache au jeune Lamouche et on attend avec un plaisir anticipé la prochaine bourde de Bonneau. Certaines péripéties versent dans la bouffonnerie sans pour autant nuire au suspense et édulcorer la noirceur du crime qui se trame.
Cette histoire de J. L. Blanchard est habilement rendue par Alexandre Daneau, qui arrive à modifier sa voix de façon convaincante pour incarner chacun des personnages. J’ai hâte de poursuivre mon tricot sur le fond sonore de Les os de la méduse, une autre enquête de Bonneau et Lamouche.
Ce qu’en dit Le journal de Montréal
J. L. Blanchard, Le silence des pélicans, écouté sur OHdio (8 h 17 min)









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