‼️Je ne veux pas trop en dire… mais disons qu’un mini divulgâcheur se cache dans ce texte ⬇️.
C’est mon deuxième roman de Biz. Sont-ils tous aussi tragiques ? Court, au style direct et percutant, Les Abysses se lit tout seul. On y rencontre Catherine et son père, un duo autrefois soudé, mais séparé par l’emprisonnement de ce dernier à la prison de Port-Cartier. Sans son pilier, son alter ego, son ami, Catherine sombre doucement. D’autant plus que le scandale entourant l’arrestation et le procès l’isole davantage.
Heureusement, quelques âmes bienveillantes gravitent encore autour d’elle — dont son amie Myriam, qui apporte d’ailleurs une jolie touche de couleur au roman.
Les Abysses, c’est une incursion dans la Côte-Nord sauvage, une intrigue prenante et un lien père-fille d’une grande tendresse. Mais peut-être suis-je une incorrigible optimiste un peu naïve, car j’ai du mal avec ces lectures où j’espère, tout au long, entrevoir une lumière au bout du tunnel… une lueur d’espoir qui ne vient jamais. Comme avec Zola, je referme ces livres avec un léger sentiment de frustration.
J’avais aussi lu Naufrage il y a quelques années : même écriture maîtrisée, même lecture captivante, mais me laissant ce petit goût amer persistant. Peut-être aurais-je dû me douter de quelque chose, avec de tels titres 🤔!
À noter : Les Abysses a remporté le Prix Saint-Pacôme du roman policier.








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