La fugueuse trotte encore

Voici ce que m’écrit une lectrice à propos de La fugueuse

J’ai Adoré. L’histoire m’a captivée. La quête de Léa et de ses proches m’ont touchées. Les promenades à travers le temps, les moments choisis pour faire surgir certains éléments du passé, tes magnifiques tournures de phrases tellement poignantes, tout m’a ravi. Ce fût un réel plaisir du début à la fin. J’ai passé à travers toute une gamme d’émotions. La fin, qui pointe vers un espoir, une douceur de vivre, est franchement parfaite.

C’est parti pour La saison des mensonges

Un grand merci à ceux qui ont pu se libérer pour assister au lancement.

Période de dédicaces, ici en compagnie de Jean-Pierre Busque, sculpteur

Plusieurs n’ont pu être présentes, retenus ailleurs pour d’excellentes raison, mais étaient présents dans mes pensées. Ce fut une rencontre très sympathique.

Les personnes intéressées peuvent s’en procurer un copie en me contactant par courriel ou le trouveront en librairie à compter du 11 janvier 2017

Parution prochaine: 7 septembre 2016

C’est avec beaucoup d’excitation que je vous annonce la sortie prochaine de mon prochain roman. Le 7 septembre, ce livre qui n’a pas encore de nom sera en librairie. Bien sûr, il y aura un lancement autour de cette date et je vous en informerai lorsque le moment en sera fixé. Pour le moment, je m’active fébrilement à la mise au point du texte avant que la machine éditoriale s’en saisisse pour en faire un objet concret et palpable.

À mon père

Je pense aujourd’hui à mon père en allé bien trop jeune et qui malgré sa rudesse fut un véritable père.

Pour toi, le jeune homme, le prétendant qui a séduit ta mère n’existe pas. Ton père est tel que tu le vois, de toute éternité et pour toujours dans les siècles des siècles: massif, immense, chauve et bedonnant. Ours puissant, dur à son corps, dur à ton cœur. Mais, les soirs de musique…, il se métamorphose. Ta mère plaque quelques accords, égrène quelques notes qui montent en spirale et, tel un lasso, attrapent le brouhaha du salon et le réduisent au silence. On a reconnu l’air, on fait des ah!, des oh! oui, et la plus belle voix du monde entonne, dans un recueillement d’église, une complainte ou un aria qui chavire l’assistance. L’espace est saturé d’une ferveur sans nuances. Et toi, tu es envahie d’un amour infini pour cet homme au visage transformé, son visage de musique, qui n’exprime plus que des émotions envoûtantes, amour, passion, tristesse, désespoir, échos d’un monde inconnu de toi. Tu comprends, au silence méditatif et nostalgique des grands, qu’il convoque, par ces formules incantatoires, quelque paradis entrevu, puis perdu, et dont chacun est inconsolable. Rêve de valse, rêve d’amour… dans la pauvre maison des Chapdelaine, l’humble fille égrène son chapelet… nulle révolte en mon âme, mais je voudrais bien mourir… je ne suis qu’un blanc papillon… Tu restes seule, au seuil de quelque chose d’immense, admirative et insignifiante, inexistante au regard de ce soleil d’un soir.

Autocitation tirée de La vive douleur d’être née

Parution – La vive douleur d’être née – récit

Je suis très heureuse de vous annoncer la parution d’un récit d’enfance écrit sur un mode poétique. Eh oui! Tout juste après le lancement de mon dernier roman, je récidive. Mais n’allez pas croire que je suis hyper productive. Il s’agit d’une œuvre dont l’essentiel est écrit depuis 2010, dans le cadre de ma maîtrise en création littéraire, et à laquelle je viens de mettre une dernière main.Untitled

De quoi ça parle?

La mort de mon père m’occasionna un double choc : la perte d’un être qui m’était cher, du pilier de la famille, bien entendu, mais aussi la prise de conscience aiguë de la perte de l’enfance. Déjà ébranlée par ma récente séparation, ce retour à l’église paroissiale, témoin de tant d’étapes de mon enfance et de ma jeunesse, ouvrait une brèche vertigineuse et le désir de la colmater en retrouvant l’enfance perdue. Je repars donc sur les traces de ce temps béni, de ses moments d’éblouissement tout comme de ses manques et de ses blessures, comme si je pouvais recoudre ensemble ces temps de ma vie apparemment irréconciliables.

Ce qu’en ont dit deux écrivains reconnus

« Ce récit est un voyage d’âme beau et touchant, souvent savoureux dans sa phrase ample. » Anne Peyrouse

« L’emploi judicieux des adverbes et des adjectifs permet au texte de couler comme une eau de printemps que nous buvons pour en goûter la subtile saveur. Il y a chez cette auteure une grande force d’évocation […] » Alain Beaulieu

L’aventure de l’autoédition

En parallèle de ma collaboration avec un éditeur traditionnel pour le volet roman de mon travail d’écrivaine, j’ai décidé de vivre l’aventure de l’autoédition pour ce récit. Ce qui signifie que je fais paraître l’œuvre sur une plateforme numérique, celle de Lulu.com, qui compte de nombreuses années de production d’œuvres autoéditées. La vive douleur d’être née pourrait éventuellement se retrouver en bibliothèque, mais vous ne le trouverez pas en librairie.

Comment se procurer le livre

L’œuvre bénéficie pour le moment de trois points de vente. Cliquez sur les liens pour les modalités.

En format papier : (19,95 $ plus taxe et frais de livraison)

Dans la boutique virtuelle de Lulu.com

Auprès de l’auteure, en m’écrivant carmen.robertson@videotron.ca ou en cliquant sur le lien ci-dessous:

Payer avec PayPal
En format livre numérique : (9,95 $ plus taxe)

Sur le site de Kobo (format pour liseuses et tablettes)

L’œuvre pourra éventuellement être en vente sur Amazon et d’autres points de vente en ligne. Je vous tiendrai au courant.

Vous retrouverez tous ces renseignements sur la page Publications de mon blogue.
Merci de faire suivre ce message à des personnes de votre réseau que ça pourrait intéresser et merci à l’avance.

Succès de ma résidence d’écriture

Je termine ce soir ma résidence d’écriture dans un cadre champêtre et d’une rare tranquillité avec la grande satisfaction d’avoir réussi à terminer une première mouture de mon prochain roman. Il reste bien sûr une somme considérable de travail à faire pour mener le projet à terme, probablement davantage que n’en a demandé le premier jet, mais c’est très stimulant.

Vous dire que j’étais dans ma bulle! Il y a quelques jours, Maurice, mon mari, me dit qu’il vient de terminer la lecture de mon dernier roman, Les Blessures du silence, et qu’il en a bien aimé la conclusion. Moi, je le regarde, l’air stupide. Je n’ai aucune idée de ce dont parle ce livre. Vous savez quand on veut ouvrir une page sur l’ordi et que la seule chose qui se passe, c’est la petite roulette qui tourne sur un écran blanc. Pareil pour moi. Naturellement, il n’a eu qu’à dire un mot pour que l’écran s’allume et que je me souvienne du roman dont je viens à peine de faire le lancement. J’étais soulagée… lui aussi sans doute 😉

Comme la passionnante lecture de Romans de Modiano s’est avérée nettement insuffisante pour mes trois semaines de retraite fermée, j’ai fouillé dans la bibliothèque de mes hôtes et j’ai lu, en rafale, quelques œuvres qui datent, mais n’ont pas perdu de leur intérêt.

Christian Bobin, La femme à venir, Galimard, Col. Folio, 1990, 139 pages

Du Bobin : Poésie, concision, courtes phrases,  style haletant.

L’auteur nous raconte l’histoire d’Albe, du berceau jusqu’à la rencontre de l’amour, le vrai, celui qui fera d’elle une femme.

« Albe et Antonin. Gravité de cet amour. Légèreté de ce lien. La jeune femme aide l’enfant pour les leçons de chaque jour. L’enfant aide la jeune femme pour la douceur de vivre. »

« C’est facile de mener plusieurs vies. Il suffit de n’en avoir aucune à soi. »

Anne Hébert, Les enfants du sabbat, Éditions du Seuil, 1975, 187 pages.

Changement de registre. Un livre coup-de-poing dans la bêtise dont est fabriqué le carcan social et religieux qui étouffe la société de l’époque, et les femmes en particulier. Personnages métaphoriques et homériques, cour des miracles. L’auteur aborde des thèmes majeurs (la femme sorcière, l’homme diable, le sexe, le viol, l’inceste, mais aussi l’amour et la jouissance dans toute sa jubilation, l’effacement de soi par la foi, l’abus de pouvoir et le sadomasochisme, etc.) en donnant vie à des personnages plus grands que nature. Humour féroce et noir,  poésie. Ça prendrait une thèse pour épuiser les sens qui émergent de ce grand cri de révolte.

Marie-Claire Blais, David Sterne, Stanké, col roman 10/10, 1981, 137 pages

Parue en 1967, cette courte œuvre de Marie-Claire Blais pourfend les mêmes oppresseurs que dénonce Anne Hébert dans l’œuvre citée ci-dessus, mais avec moins de truculence et davantage de noirceur. Aucun humour dans ce roman qui se conclue par la mort de trois jeunes hommes, seule issue face aux tares du monde, à l’hypocrisie de l’église, au totalitarisme de la justice, à la menace des armes. On reconnaît déjà le style de l’auteure qui en est presque venue à éliminer, dans ses œuvres récentes, les points et les chapitres, et à faire fi des genres, mariant allègrement prose et poésie.

Jacques Ferron, L’amélanchier, Typo, 1992, 207 pages

Conte échevelé, érudit, puisant à diverses sources, dont à celle d’Alice au pays des merveilles, L’amélanchier est l’histoire de Tinamer, petite fille délurée, fille d’un original de père qui lui fait découvrir mille merveilles dans le petit bois qui jouxte la maison, lequel constitue le bon côté des choses alors que la rue, le monde ordinaire figure le mauvais côté des choses. Un jour Tinamer ira à l’école, grandira et oubliera son petit bois enchanté. Jusqu’à ce que, dans la vingtaine, elle en redécouvre la magie. Merveilleuse histoire sur l’enfance et sur la nostalgie incurable que provoque sa perte.

Louis Fréchette, La maison hantée et autres contes fantastiques,Le Éditions CEC, 1996, 200 pages

On fait un formidable bond en arrière, presque un siècle, avec cette œuvre du 19e siècle. Amusant recueil de contes mettant en scène des forces occultes, spectres, fantômes ou Belzébuth lui-même, dont les méfaits nous sont parfois donnés pour vrai ou ridiculisés par le conteur. Les contes de Jos Violon se distinguent des autres par le langage pittoresque des chantiers et l’humour qu’ils distillent.

Délivrance imminente

Le 8 avril 2015 est marqué d’un astérisque dans mon agenda : c’est la sortie de mon prochain roman ayant pour titre ÓÓÓÓÓÓÓ. Hi! Hi! Je n’ai pas encore le feu vert pour vous en dire davantage. Mais, croyez-moi, vous serez promptement informés dès que la facture visuelle du dernier-né sera disponible.

Donc, pour ceux et celles que ça intéresse, quelques dates à retenir :

  • 8 avril : sortie du roman dans toutes les librairies du Québec.
  • 10 avril : lancement dans le cadre d’un 5 à 7. Une invitation suivra.
  • 8 au 12 avril : Salon international du livre de Québec. J’y serai. Les détails de ma présence vous seront communiqués dès que je les connaîtrai.