La doublure de Mélissa Da Costa, une grosse brique de 567 pages, raconte une histoire sulfureuse.
Une jeune femme est engagée par une artiste peintre pour devenir sa doublure, c’est-à-dire son visage public. Évie sera donc celle qui personnifiera Clara Manan, alias Calypso Manan de son nom d’artiste, dans les vernissages et les apparitions publiques.
L’auteur met en place, petit à petit, les rouages d’un univers de rouerie, de drogues, d’échangisme. Pour amateurs de romans sombres aux accents gothiques.
Mélissa Da Costa, La doublure, Albin Michel, 2022, 567 pages
J’ajouterais que ce roman nous met face à une manipulation égocentrique sans limite. L’attitude de possessivité de l’autre sans aucune consideration. Roman maléfique où la vengeance sera ultime.
Oui, tout à fait. Domination, soumission et révolte ultime. Autodestruction aussi, notamment avec la drogue, mais pas que.