La chambre secrète

C’est le cas de le dire, j’ai dévoré La chambre du fils de Jorn Lier Horst. Happé dès les premières lignes, j’aurais pu le finir dans la même journée, mais je me suis gardé la fin pour le réveil. Donc, en moins de 24 heures, je faisais connaissance avec le très sympathique grand-père et néanmoins inspecteur Wisting et son équipe chevronnée. Celui-ci s’était vu confier par la procureure générale de la Norvège d’élucider la présence chez un politicien qui venait de mourir de causes naturelles de plusieurs millions de couronnes en dollars américains, en livres sterling et en euros. Pour mener à bien sa mission, Wisting s’entoure de spécialistes et offre une collaboration à sa fille, qui travaille comme journaliste à son compte tout en élevant sa mignonne fillette de 2 ans.

Horst sait distiller les faits apparemment anodins et les indices subtils qui font peu à peu monter la pression et nous tiennent rivés à l’histoire. Pas d’inspecteur alcoolo ou neurasthénique ici. Wisting semble être un homme équilibré, aimant et en contrôle de son métier. Même chose pour ses collaborateurs. Pas d’histoire d’amour ou de conflit en parallèle. Pas de scènes sanglantes. Pas de grand message à l’exception d’une petite réflexion finale sur la notion de libre arbitre. Juste une enquête qui avance pas à pas inexorablement. Jouissif.

Jorn Lier Horst, La chambre du fils, Gallimard, 2022, 475 pages

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