Résumé
Le décès prématuré de sa femme, alors à peine âgée de quarante-quatre ans, a laissé une cicatrice ouverte dans la vie de Christian Bobin. Véritable défouloir où il inscrit les traces qu’elle a laissées, comme pour les graver dans une roche que rien n’altère, les pages de ce livre sont autant d’hymnes à la vie, seuls véritables hommages que l’on puisse rendre à nos chers disparus.
http://www.evene.fr/livres/livre/christian-bobin-la-plus-que-vive-3951.php
Commentaire de Carolle
Un tout petit livre de 110 pages dont la typographie rend la lecture facile et rapide.
Ce que j’ai aimé: son style d’écriture qui n’est que poésie. Des mots, des phrases à lire et relire tant ils sont purs délices, quelques fois difficiles à saisir ou à comprendre, mais combien profonds dans leur expression. L’histoire par ailleurs m’a laissée perplexe. Je ne l’ai admise qu’en supposant que l’auteur est un être comme on en croise rarement dans une vie. Je me suis même demandé s’il pouvait réellement être ce qu’il dit être, ou plutôt, ressentir ce qu’il dit ressentir tout en étant capable de le vivre intensément. Bref, c’est davantage sa façon d’écrire que le propos qui m’émeut. C’est un petit livre qu’il me faudra lire et relire pour apprécier encore plus la poésie qui s’en dégage.
La plus que vive, Christian Bobin, Folio, 2002